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A la recherche des rayons cosmique d’énergie extrême auprès de l’observatoire Pierre Auger
Antoine Letessier-Selvon (LPNHE, Paris)

Infos Complémentaires

Ces séminaires ont lieu le jeudi à 13h30 en salle de conférence IV au 2ème étage du batiment dit "de chimie".

Jeudi 14 fevrier

Depuis leur découverte au début des années soixante, les rayons cosmique d’énergie extrême (environ une dizaine de Joules) sont restés un mystère de l’astrophysique contemporaine. L’extrême rareté du phénomène, environ un rayon cosmique par siècle et par kilomètre carré, est un défi pour les chercheurs qui souhaitent identifier leur nature, leur source et les mécanismes de leur accélération. Avec un réseau de 1600 capteurs répartis sur une surface de 3000 km2 bordée de 24 télescopes à fluorescence, l Robservatoire Pierre Auger, situé dans la province de Mendoza en Argentine, a permis de recueillir suffisamment d’événement pour apporter enfin quelques éléments de réponses à ces questions.

Après un très bref aperçu de la situation expérimentale et théorique avant Auger, nous décrirons rapidement nos techniques d’observations. Les résultats obtenus à partir des 4 premières années d’observation seront ensuite détaillés. L’observation d’une corrélation entre la direction des rayons cosmiques d’énergie supérieure à 10 Joules (ou 6x10^19 eV) et la position des noyaux des galaxie actives proche de la Voie Lactée sera détaillée. Les implications de ce signal aux regards des mesures du spectre en énergie et des limites sur le fond diffus de photons et de neutrinos également mesurés par l’observatoire seront également présentées.

Ces séminaires ont lieu le jeudi à 13h30 en salle de conférence IV au 2ème étage du batiment dit "de chimie".