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Mécanismes physico-chimiques de la transmission d’adrénaline.
Christian Amatore (Département de Chimie, ENS, Paris)

Jeudi 29 mars 2001

Les cellules échangent de l’information entre elles par émission de molécules chimiques dans leur espace extracellulaire (neurotransmetteurs, hormones, pherhormones, etc.). Ces processus sont designés par le terme générique d’ "exocytose".

Parmi les grands processus d’exocytose, tout au moins en neurotransmission (synapses), figurent en bonne place les mécanismes d’exocytose vésiculaire, ce qui signifie que le messager chimique émis est contenu initialement dans de petites vésicules à l’intérieur de la cellule émettrice. Le processus d’émission consiste alors à fusionner la paroi bilipidique d’une vésicule avec celle de la cellule, de sorte que les messagers chimiques contenus initialement à l’interieur de la vésicule se trouvent de facto à l’extérieur de la cellule dès que la fusion est amorcée.

Cependant les facteurs physico-chimiques qui contrôlent ces mécanismes de fusion vésiculaire sont encore inconnus, en particulier car les données expérimentales sur leur cinétiques sont rares. Il s’agit en effet de pouvoir mesurer avec une précision de l’ordre du millier de molécules par milliseconde, un flux d’émission global portant au maximum sur l’émission de 2 a 3 millions de molécules en une quinzaine de millisecondes.

Grâce à la méthode mise au point dans notre laboratoire en collaboration avec celui de M. Wightman (Universite de Caroline du Nord), de telles mesures de flux sont aujourd’hui possibles en routine, ce qui nous permet de proposer un premier modèle du mécanisme d’exocytose