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Etude théorique des propriétés non-classiques de la lumière émise par des microcavités semiconductrices dans le régime de couplage fort.
Arnaud Verger (LPA)

Infos Complémentaires

En salle de conférence IV (24 rue Lhomond, Paris 5, France).

Mardi 25 septembre 2007 à 9h30

Ce mémoire de thèse a pour sujet l’étude théorique des propriétés non-classiques de la lumière émise par les microcavités semiconductrices dans le régime de couplage fort. Dans ce cadre, nous avons étudié ces structures comme des sources de photons uniques ou de photons jumeaux.

Nous avons démontré dans un premier temps l’opportunité de créer une source de lumière de statistique sub-poisonnienne à partir de structures photoniques confinées. Pour des boîtes photoniques suffisamment étroites au sein de microcavités semiconductrices, on atteint un régime non-linéaire tel que l’introduction d’un seul photon suffit à décaler la résonance d’absorption de la structure de plus d’une largeur de raie, engendrant le phénomène de blocage quantique. Nous avons montré qu’en utilisant ce mécanisme de blocage, il est possible de créer une source de photons uniques originale, dont nous avons présenté les caractéristiques. Nous avons présenté les différents aspects de son fonctionnement tant en régime continu qu’en régime pulsé.

Dans un deuxième temps, nous avons étudié les propriétés de corrélation entre paires signal et complémentaire émises par fluorescence paramétrique dans une configuration d’excitation symétrique dans une microcavité planaire. En utilisant l’algorithme de Monte Carlo quantique, nous avons montré qu’il existe des corrélations quantiques entre ces deux faisceaux. En étudiant l’impact du désordre (qui brise l’invariance par translation) de la cavité sur ces corrélations, nous montrons que celui-ci dégrade le caractère quantique des corrélations lorsque l’intensité de l’excitation est modérée. La dépendance en intensité des corrélations quantiques entre faisceaux a été caractérisée au-dessus et en-dessous du seuil d’instabilité paramétrique, nous permettant d’identifier le régime où le caractère non-classique du système est maximal.

En salle de conférence IV (24 rue Lhomond, Paris 5, France).